Les eaux territoriales entre le Maroc et l’Espagne est une question épineuse qui revient très souvent, occupant les Une des journaux et des médias nationaux et internationaux. Et pour cause, derrière ce bras de fer éternel se cacherait une mine d’or que ni le royaume ni son voisin ibérique ne compte laisser : le tellure.
Il y a quelques années, les responsables militaires et les services de renseignements espagnols se méfiaient surtout des revendications marocaines sur Ceuta, Melilla et sur les îlots en Méditerranée. Maintenant, avec la montée du risque terroriste que fait peser Daesh en Europe et ailleurs, leurs inquiétudes sont tout autres. Ils disent en effet craindre les conséquences sur la stabilité de l’Espagne d’un grand attentat
La nouvelle carte politique espagnole, issue des législatives du 20 décembre, ne bénéficie pas aux intérêts du Maroc. Le déclin de ses soutiens traditionnels au parlement profite au Polisario. A deux semaines d’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité sur la question du Sahara, le Front vient de recevoir l’appui de 228 députés.