Contrairement à l’USFP et l’Istiqlal qui tiennent à honorer la mémoire de leurs chefs historiques respectifs avec à la clé des conférences internationales et des invités de marque, le PJD a opté pour la discrétion pour commémorer le premier anniversaire du décès de Abdellah Baha.
En juillet, un juge français a sollicité une commission rogatoire au Maroc pour effectuer des fouilles au centre de détention PF3 près de Rabat à la recherche des restes de Mehdi Ben Barka. Une demande restée lettre morte. En l’absence de comparution des derniers suspects encore en vie, la requête est la seule voie qui se présente au magistrat chargé de ce dossier.
49 ans après sa disparition, le nom de Mehdi Ben Barka revient encore à la une de l’actualité en France. Cette fois ce n’est pas du côté de la presse qu’il faut regarder mais de celui du tribunal correctionnel de Paris. Une plainte en lien avec la mort de l’ex opposant marocain y a été examinée ce mardi.
Israël redoutait les activités de Mehdi Ben Barka dans la préparation de la première conférence de la tricontinentale. Ses agents, au même titre que ceux de la CIA, suivaient ses déplacements en Algérie, en Suisse et en France, son lieu de résidence. L'un d’eux vient de révéler qu’il avait conseillé à Ahmed Dlimi sur la manière de se débarrasser du corps de Ben Barka.
Le Musée Mohammed VI d’art contemporain est accusé d’avoir censuré l’une des œuvres qui figuraient dans son programme. Il s’agit d’une installation de Mounir Fatmi, rendant hommage à Mehdi Ben Barka. Sauf que l’établissement, récemment inauguré par le roi, dément catégoriquement et évoque plutôt un problème technique limité au premier jour. Explications.
Le 29 octobre de chaque année, la gauche marocaine commémore la disparition de Mehdi Ben Barka. A plus de trois semaines de l’événement, le parti créé par Ben Barka en 1959, l’Union nationale des forces populaires, une scission de l’Istiqlal de Allal El Fassi, revient à la une de l’actualité. Après des décennies dans l’ombre, un avenir prometteur semble l’attendre.