48 ans après la disparition de Mehdi Ben Barka, sa veuve et ses enfants sont encore dans l’affliction. Une affliction accentuée par l’injustice qui marque cette affaire depuis près d’un demi-siècle. Avec tous les discours prometteurs de François Hollande sur les droits de l’homme à son arrivée à la tête de la France, la famille du défunt espérait que certaines zones d’ombres du dossier
Le 29 octobre 1965 à Paris, disparaissait Mehdi Ben Barka. 48 ans plus tard, la vérité n'a toujours pas éclaté sur cette affaire qui dépasse le cadre maroco-marocain. L’implication d’agents français, américains et voire même israéliens dans l’opération donne à ce dossier une envergure internationale. Sur ce dossier, les projecteurs sont très souvent orientés sur l’opposant
Le Mouvement du 20 février a lancé, le 24 septembre, une pétition sur internet pour demander la libération immédiate de tous les prisonniers d'opinion dont les membres du mouvement. L'un d'eux, Younes Benkhdim, a commencé, le 4 septembre, une grève de la faim.
«La fin des colonies» est le thème retenu cette année pour la 21è édition du Festival International du Film d’Histoire. Près d’une centaine de films seront projetés du 15 au 22 novembre à Pessac, dans la banlieue Bordelaise, et dans 33 villes en Aquitaine. Des débats, rencontres, expositions et remises de prix sont également prévus.
INTERVIEW. «Seule une volonté politique de blocage empêche la justice de mener à bien son action de recherche de la vérité», du côté français comme du côté marocain, explique Bachir Ben Barka, fils de l'opposant marocain enlevé en 1965 à Paris. Aujourd'hui, il attend la levée du secret-défense sur les documents saisis à la DGSE, mais il est encore trop tôt pour spéculer