Après avoir mis une fin de non-recevoir à une demande d’expulsion de l’homme d’affaire mauritanien Mohamed Ould Bouamatou, en 2015, le Maroc a demandé en octobre 2017 à ce principal opposant de Mohamed Ould Abdel Aziz de quitter le territoire. Jeudi, le royaume entérine cette expulsion en ouvrant une enquête judiciaire contre un «acte insidieux» de l’ancien bailleurs de fonds du président mauritanien.
Alors que l’identification de «faux mineurs marocains» a donné lieu, fin octobre, à leur expulsion de France, le ministère de l'Intérieur compte élargir le «fichage» à toutes les autres nationalités, conformément à un projet de décret que les associations contestent d’emblée.
Le PAM a confirmé dimanche soir avoir expulsé l’un de ses conseillers de la région de Guelmim-Oued Noun, ayant pris part à un événement du Front Polisario à l’étranger. Dans un communiqué, le parti du Tracteur s’en lave presque les mains, affirmant que Saïd B. ne participe plus aux activités du parti depuis 2015.