Menu

Breve

Belgique : La jihadiste marocaine Malika El Aroud n’obtient pas l’asile politique

Publié
Déchue de sa nationalité belge, Malika El Aroud pourrait être expulsée vers le Maroc / Ph. DR.
Temps de lecture: 1'

Déposée le mois dernier pour empêcher une expulsion en cours, la demande d’asile politique de la jihadiste marocaine Malika El Aroud a été rejetée par le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA), rapportent La Libre et De Standaard ce jeudi. Dite «la veuve noire du jihad», la cinquantenaire a été déchue de sa nationalité belge pour manquement à ses devoirs de citoyenne, après son refus de revenir sur ses positions extrémistes religieuses.

Nicolas Cohen, avocat de Malika El Aroud, envisage cependant un recours auprès du Conseil du contentieux des étrangers, selon l’agence Belga. La femme a rejoint l’Afghanistan au début des années 2000 avec son époux. Celui-ci est connu pour avoir commis l’attaque suicide visant le commandant Massoud. La jihadiste a revendiqué cet acte lors d’un procès, à la suite duquel elle a été acquittée en 2003. Avec son second époux, Moez Garsallaoui, tué par un drône lors d’une opération en Afghanistan, elle a ensuite organisé une filière pour recruter et financer des candidats au djihad dans le pays.

Malika El Aroud a ainsi été arrêtée une nouvelle fois en 2008 pour être condamnée à huit ans de prison. Libérée en 2016, elle a été déchue de sa nationalité belge et donc passible d’expulsion. Le 11 octobre dernier, elle a été interpelée à son domicile pour être reconduite au Maroc. Au centre fermé de Bruges, elle a introduit sa demande d’asile politique en évoquant des menaces de tortures si jamais elle revenait à son pays d’origine.

Soyez le premier à donner votre avis...
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com