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Belgique : En cours d’expulsion, «la veuve noire du jihad» demande l’asile politique

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Le 2 novembre 2010, Malika El Aroud escortée par un policier à son procès. / Ph. AFP - Belga - Bas Bogaerts
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Actuellement en centre fermé à Bruges pour être expulsée après sa condamnation pour terrorisme, la Marocaine Malika El Aroud, surnommée «la veuve noire du jihad», veut empêcher cette procédure en demandant l’asile politique.

Le journal La Libre rappelle que la femme a purgé une peine de huit ans de réclusion pour avoir été reconnue coupable de financement et de recrutement auprès d’organisations terroristes depuis 2002. La procédure de déchéance de nationalité à son encontre a été enclenchée en 2014. Face à son refus de revoir ses positions salafistes, la cour bruxelloise a maintenu cette décision ultime.

Ancienne épouse de l’un des assassins du commandant Ahmad Shah Massoud en Afghanistan, le 9 septembre 2001, elle avait été déchue de sa nationalité belge le 30 novembre 2017 pour manquement grave à ses devoirs de citoyenne. Le 11 octobre dernier, elle a été interpellée à son domicile pour être expulsée vers le Maroc. En espérant retarder l’échéance de son renvoi, elle a enclenché une procédure en «extrême urgence» auprès du Conseil du contentieux des étrangers (CCE).

Selon Le Soir, la ressortissante invoque un danger réel de torture et de mauvais traitements dans le cas de son renvoi vers le Maroc. Par conséquent, elle a également déposé une demande d’asile. La même source rapporte en revanche le rejet, par le CCE, du caractère d’«extrême urgence» de sa procédure. Le Conseil ne peut examiner cette requête si sa demande d’asile est en cours.

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