En 1983, le Maroc se plie aux diktats des institutions financières internationales et lance le Programme d’ajustement structurel. Après sept ans d’austérité, les deux syndicats de l’USFP et l’Istiqlal (opposition) appellent à une grève générale. Le débrayage est réprimé dans le sang, notamment à Fès.
Dans cet entretien, Brahim El Guabli souligne la place importante des femmes pendant les «années de plomb» au Maroc, à la fois en tant que victimes de la répression politique et en tant que participantes actives à la résistance à la violence de l’Etat. Le chercheur marocain évoque également la réhabilitation de la production culturelle amazighe, la marginalisation historique de cette composante, dans le contexte de
Brahim El Guabli est professeur associé d’études arabes au Williams College, une prestigieuse université privée américaine d’arts libéraux à Williamstown (Massachusetts), dans les Berkshires. Ce chercheur interdisciplinaire travaille sur l’intersection de plusieurs domaines, notamment les études amazighes, arabes, francophones, le travail de mémoire, l’historiographie et les sciences humaines
Bayazid Bourequat, l’un des trois frères Bourequat, est décédé mercredi dernier à Paris. Bayazid et ces deux autres frères ont vécu l’enfer pour avoir osé avertir Hassan II en personne de l’imminence d’un coup d’Etat. Histoire d’une famille franco-marocaine ayant côtoyé les fortunés avant de finir dans les geôles de feu le roi Hassan II.
Suite au décès de Me Abderrahim Berrada, ex-prisonnier politique des années de plomb, le journaliste et écrivain Jaouad Mdidech (La Chambre noire, édition Eddif, 2000) a tenu à publier ce texte en hommage à la vie exemplaire de ce grand avocat marocain. Rédigé quelques semaines avant le décès, ce texte est paru en arabe il y a quelques jours dans l’ouvrage «Contre l’oubli, fidélité
Créée en 2004, l’instance Équité et réconciliation est en partie régie par des processus de sélection et d’exclusion, opérant un tri entre les victimes des années des plomb. Or la réconciliation ne peut se faire que par une confiance établie avec l’appareil d’Etat chargé de la réparation des victimes.
Après «Parcours marocains en Indochine»*, publié en juin dernier, Abdallah Saaf récidive. «Le secret de la grande avenue» est l’intitulé du dernier livre du professeur de sciences politiques à l’Université Mohammed V. Dans son œuvre, l’homme de 68 ans raconte Mohammed El Basri, comme il l’a connu, le «Fqih» craint et respecté. Abdallah Saaf a fait beaucoup de recherches avant