Le comité de coordination des familles des disparus au Maroc solidaires avec le Hirak du Rif

A l’occasion de la journée internationale des victimes de disparition forcée, proclamée le 30 août par l’Assemblée générale des Nations unies, le comité de coordination des familles des disparus et des victimes de la disparition au Maroc a exprimé sa solidarité au mouvement de contestation dans la région du Rif.

Selon le document, «le Hirak du Rif a remis en lumière le vrai visage répressif du Makhzen. La répression, les arrestations, les violations des domiciles en dehors de tout cadre légal, l’emploi excessif et disproportionné de la force face aux manifestants pacifiques, les procès iniques avec des accusations lourdes et dénuées de tout fondement et donc fabriqués de toute pièce, ne sont-ils pas les caractéristiques des années dites de plomb».

Les familles des disparus affirment être solidaires avec les prisonniers politiques du mouvement de contestation du Rif. Elles «exigent leur libération sans condition et l’abandon de toutes les poursuites».

Enfin, le comité souligne le «caractère civilisé» du mouvement de contestation rifain. Les familles des disparus saluent son «pacifisme» et sa «légitimité» et considèrent que le «même combat» est mené «celui de la liberté, la justice et la démocratie.»