Loin de tomber dans des réactions prises sous le coup de l’émotion comme ce fut le cas pour leurs proches, les familles des détenus du Hirak du Rif ont bien pris le temps de lire et d’analyser le document officiel avant de rendre publique leur position.
Dans un entretien accordé, mardi, à la chaîne France 24, le chef du gouvernement Saadeddine El Othmani a évoqué des questions d’ordre national et d’autres internationales. Il a aussi abordé la situation des détenus du Hirak du Rif, bottant en touche, par ailleurs, sur la position du PJD quant au mouvement Al Adl wal Ihsane.
Le rapport du délégué interministériel des droits de l’Homme sur le mouvement de contestation du Rif suscite de vives réactions de la part des détenus du Hirak.
Présenté ce juillet au siège de l’organisation, le rapport annuel de l’Association marocaine des droits humains fait état de violations continues et de restrictions de libertés ciblant les militants, surtout en matière de droits civils, politiques et sociaux.
Malgré le rejet par Nasser Zefzafi et une partie des familles de détenus, d’autres ont accueilli favorablement les efforts consentis par des associations visant à libérer les activistes rifains.
Très attaché au projet d’un Grand Maghreb, l’ancien président tunisien Moncef Marzouki est revenu, dans une interview, sur sa position du Hirak en Algérie, les frontières de celle-ci avec le Maroc et l’«axe du mal» formé par les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Egypte. Une sortie médiatique qui déplaît au pouvoir algérien.