En limogeant quatre ministres, le roi Mohammed VI a provoqué un séisme politique. D'après Noureddine Mediane, président du groupe de l’Istiqlal à la Chambre des représentants, d’autres responsables devraient être déchus de leurs fonctions. Détails.
Driss Jettou a lu, hier, devant le roi Mohammed VI une note résumant les auditions menées par les experts de la Cour des comptes de parties-prenantes dans le programme «Al Hoceima, ville-phare de la Méditerranée». Un rapport qui est à l’origine du limogeage de quatre ministres du gouvernement El Othmani.
Le roi Mohammed VI a limogé, cet après-midi, quatre ministres du gouvernement El Othmani. Ils paient ainsi la non-exécution des projets du programme «Al Hoceima phare de la Méditerranée», signé devant le souverain en octobre 2015. Abdelilah Benkirane par contre sort indemne.
Un violent affrontement a opposé ce vendredi les fidèles d’une mosquée près de Kelâat Es-Sraghna aux éléments des forces de l’ordre suite à un sit-in organisé en faveur d’un imam d’Al Adl Wal Ihsane, limogé par les autorités il y a quelques semaines. Parallèlement, le comité de soutien créé pour défendre les fonctionnaires adlistes organisera la semaine
Abdelali Hamieddine, membre du secrétariat général du PJD, était l’invité de la radio marocaine MFM ce samedi. Un passage durant lequel le président de Mountada Al Karama n’a pas mâché ses mots, tirant à boulets rouges sur El Othmani, sur le RNI et l’USFP pour mieux défendre Abdelilah Benkirane, secrétaire général de la Lampe.
Les potentiels alliés de la Lampe se disent confiants quant aux capacités de Saâdeddine El Othmani à dépasser le «blocage». Pour l'heure, ils se gardent de soumettre des conditions au successeur d'Abdelilah Benkirane.
La décision du limogeage du secrétaire général du Parti de la justice et le développement (PJD), Abdelilah Benkirane plusieurs mois après sa désignation par le Roi Mohammed VI, soulève encore beaucoup de controverse. Pour jeter plus de lumière sur la décision royale qui a surpris l’opinion publique, Yabiladi a interrogé le professeur universitaire Abdessamad Belkebir. L’ancien UFSPiste a estimé ce
Le secrétariat général du PJD a défendu le bilan de Benkirane, l’exemptant de toute responsabilité dans le «blocage». L’instance directive du parti pointe du doigt «les conditions successives» dans le retard de la formation du gouvernement.
Sans surprise, le secrétariat général du PJD a accepté le limogeage d'Abdelilah Benkirane. La décision sera entérinée samedi 18 mars par le conseil national de la Lampe. Simple formalité.