Malgré une main tendue du Maroc, l’Angola n’a pas modéré son appui au Polisario. Avec le départ annoncé du vieux président, Dos Santos, le royaume peut espérer une nette amélioration de ses relations avec ce pays, tendues depuis les années de la guerre civile lorsque Rabat soutenait son grand rival Jonas Savimbi.
L’agence officielle de presse en Arabie saoudite a réservé un traitement froid de l’audience accordée par le roi Salman à Nasser Bourita. La SPA a complètement omis de mentionner la médiation marocaine dans la crise que connaît le Conseil de coopération du Golfe.
Le Maroc tente de convaincre l’Arabie saoudite, les Emirats et le Bahreïn que le Qatar n’est pas leur ennemi. Un deuxième communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale pointe l’Iran comme la véritable menace dans la région qui vise à «porter atteinte aux intérêts suprêmes de ces pays».
Même si le roi Mohammed VI ne s’est pas rendu au sommet de Riyad, la coopération militaire entre le Maroc et les Etats-Unis se porte bien. En témoigne la visite du chef de l’AFRICOM au royaume. La relation entre le Pentagone et Rabat a toujours transcendé les aléas de la couleur politique et le tempérament du locataire de la Maison blanche.
Le conseiller royal Fassi Fihri a rejoint l’équipe des envoyés de Mohammed VI aux chefs d’Etats africains. Vendredi, il était au Kenya et aujourd’hui au Rwanda. Cette offensive diplomatique du Maroc sur le continent n’exclut aucun grand pays de l’UA, même l’Algérie a eu droit à la visite de Nasser Bourita et Yassine Mansouri. Détails.
Février 2011, le Maroc et le Polisario abordent, pour la première fois, le volet humanitaire de la question du Sahara occidental. Depuis les réunions s’enchainent à Genève, la dernière en date a eu les 2 et 3 juillet. Elle vient de consacrer l’option du retour volontaire des réfugiés.
Entre Rabat et Alger, c’est retour à la case départ. Le réchauffement des relations maroco-algériennes a pris un coup de froid. La presse algérienne pointe du doigt la dernière sortie médiatique du chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane, dimanche.