Un mois après les attaques sur Es-Smara, les Nations unies envoient le chef des opérations de maintien de la paix au Maroc. La semaine dernière, le chef de la MINURSO a remis un rapport confidentiel au secrétaire général de l’ONU sur l’enquête menée par les casques bleus au sujet des tirs de missiles sur Es-Smara.
Sans attendre un éventuel verdict de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) en faveur du Polisario, comme en décembre 2016, le Maroc a décidé d’agir sur deux fronts. Politique, marqué par les visites d’Aziz Akhannouch et Nasser Bourita à Bruxelles ; et professionnel, avec les réunions des patrons de pêche marocains et espagnols à Tanger et Cadix.