Au Maroc, une centaine de Néerlandais, dont des Néerlando-marocains, attendent toujours de trouver un vol pour rentrer aux Pays-Bas après la décision du Maroc de fermer ses frontières terrestres, maritimes et aériennes. Certains se trouvent dans des situations difficiles et s’impatientent de se rendre auprès des siens.
Pour l'eurodéputée néerlandaise Kati Piri, aborder la question du Hirak «n'est plus une affaire intérieure qui ne concerne que le Maroc». La responsable politique estime que son intérêt pour la question du Hirak est une manière d'«écouter les préoccupations» de ses concitoyens néerlandais d'origine marocaine.
Avec des rythmes arabiques, des instruments comme le daf et le bendir, ainsi que des paroles en néerlandais et en anglais écrites par les élèves eux-mêmes, Ibrahim Elkaddouri aborde différentes thématiques liées aux jeunes élèves de différents horizons, mais principalement musulmans, aux Pays-Bas.
Diwan Awards Hollande a rendu hommage, le weekend dernier, aux Marocains des Pays-Bas, accordant 11 prix aux talents qui se démarquent. Mais Ahmed Larouz, initiateur de cet événement aux Pays-Bas, ne cache pas sa déception quant au manque d’intérêts des officiels marocains et néerlandais, notamment vis-à-vis du Cinquantenaire de la migration marocaine dans ce pays.
Créée par la Néerlando-marocaine Nora Akachar pour aider des membres de sa communauté à partager leurs traumatismes, la page Facebook «Trauma’s van Nora» est devenue, en peu de temps, une plateforme incontournable pour les Marocains des Pays-Bas. Elle permet quotidiennement, selon son administratrice, d’aider certains de guérir et s’ouvrir sur l’autre.
Dans un manifeste en ligne publié aujourd’hui, des Néerlando-Marocains demandent au gouvernement néerlandais de les aider dans leur combat pour mettre fin à l’obligation légale de la citoyenneté marocaine.