La députée PJD qui avait été au coeur d’une polémique suite à la diffusion de sa photo tête nue devant le Moulin Rouge à Paris, a plaidé pour l’ouverture d’un débat au sein du parti islamiste sur les libertés individuelles.
Auréolé de sa casquette de nouveau président de l’Union internationale des oulémas musulmans, Ahmed Raissouni a lancé une campagne contre les défenseurs des libertés individuelles, expliquant qu’ils «brisent la famille et le mariage».
Au cœur de l’actualité nationale, une semaine avant son organisation, le Colloque international «Liberté individuelle à l’ère de l’Etat de droit», prévu ces vendredi et samedi à Casablanca, n’aura finalement pas lieu. Une décision «condamnable» et «regrettable» selon le président du Collectif démocratie et liberté.
Prévu ces vendredi et samedi à Casablanca, un Colloque international sur la «Liberté individuelle à l’ère de l’Etat de droit» est au cœur d’une polémique sur son lieu de départ et la nature des sujets sur lesquels il compte débattre. Noureddine Ayouch, président du collectif à l’origine de cette rencontre, s’explique.
Le ministre d’Etat chargé des droits de l’homme, Mustapha Ramid a opposé mercredi une fin de non-recevoir à toutes les revendications d’associations se rapportant aux libertés individuelles. Pour le salafiste Abou Hafs, certaines institutions doivent cesser de se considérer comme «tuteurs de la société marocaine». Interview.
Le pluralisme religieux n’est pas garanti au Maroc, observe un collectif d’associations maghrébines des droits de l’Homme. Le législateur autorise, dans la constitution du 1er juillet 2011, la liberté de l’exercice du culte. En revanche, il s’est gardé de mentionner les cas de Marocains qui se convertissent au christianisme ou changent leurs convictions religieuses, à l'instar des chiites.