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Maroc : Le PPS s’invite timidement au débat sur les libertés individuelles

Publié
Nabil Bendabdallah, secrétaire général du PPS / Ph. Yassine Toumi
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Le PPS s’invite sur le débat des libertés individuelles. C’est, d’ailleurs, la deuxième incursion des «camarades» de Nabil Benabdelah sur ce terrain, sachant qu’ils ont déjà appelé, le 10 septembre dernier, à une «dépénalisation de l’avortement».

Cette fois, ils saisissent de l’occasion de l’examen du projet de loi n°10-16 portant modification d’articles du code pénal à la Chambre des représentants pour demander à ce que «la révision consacre les principes des humains, tels qu’ils sont internationalement reconnus, consolide les libertés individuelles et collectives et l’égalité entre les hommes et les femmes», indique le bureau politique du Livre dans un communiqué, quelques jours avant le rendu du verdict dans le cadre de l’affaire Hajar Raïssouni, journaliste poursuivie pour soupçons de débauche et avortement illégal.

Le PPS opère ensuite une pause et tempère le ton de ses revendications, invitant les législateurs à veiller à ce que les amendements apportés au projet de loi n°10-16 soient conformes avec la Constitution marocaine.

La formation politique s’est prononcée pour une «révision» du Code pénal qui soit «fondée sur les critères de l’efficacité, de l’équilibre et de la rationalité, ainsi que sur les principes de liberté et de dignité humaine».

Ménageant la chèvre et le chou, le PPS appelle à «une jurisprudence innovante assurant une synthèse créative et positive entre les fondements de l’universalité (des droits humains, ndlr) et certaines spécificités nationales».

A la Chambre des représentants, le PPS compte seulement 13 députés.

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