Dans son rapport pour 2025, «Freedom House» a classé le Maroc parmi les pays «partiellement libres» avec un score de 37 sur 100, dans un contexte mondial de déclin significatif des droits de l'Homme et des libertés politiques.
Suite à l’interpellation des partis politiques sur la question des lois liberticides par le Mouvement Hors la loi, en février dernier, 22 formations politiques n’ont formulé aucune réponse sur le sujet. Pour l’heure, l’abrogation de l’article 490 du Code pénal ne figure que sur un seul programme électoral.
Cette semaine, le groupement du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants a émis une série de propositions d’amendement au Code pénal, en discussion à la Commission de justice, de législation et des droits de l'homme. Aicha Lablak, présidente du groupement PPS, revient auprès de Yabiladi sur ces propositions.
Le PJD entend peser de toute son influence sur un éventuel débat au niveau national sur les libertés individuelles. Les islamistes viennent de prendre une longueur d’avance sur d’autres formations en abordant cette question et de manière officielle.