Après avoir mis une fin de non-recevoir à une demande d’expulsion de l’homme d’affaire mauritanien Mohamed Ould Bouamatou, en 2015, le Maroc a demandé en octobre 2017 à ce principal opposant de Mohamed Ould Abdel Aziz de quitter le territoire. Jeudi, le royaume entérine cette expulsion en ouvrant une enquête judiciaire contre un «acte insidieux» de l’ancien bailleurs de fonds du président mauritanien.
Pour mettre fin aux tensions nées depuis le déclenchement des manifestations du Hirak du Rif, le Maroc semble miser sur la diplomatie parlementaire. Cette semaine, des parlementaires marocains se sont rendus aux Pays-Bas pour discuter notamment de cet épineux dossier.
Au terme de la visite à Rabat d’Ismaïl Ould Cheikh, du 20 et 21 septembre, un vent d’optimisme parait souffler sur les relations maroco-mauritaniennes. Il n’est pas sans rappeler les espoirs qu’avait suscités la conversation téléphonique, du 27 décembre 2016, entre les deux chefs d’Etats et le déplacement de l’ancien chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, à Zouerate.