Dernière ligne droite avant le 1er tour des élections municipales en France où des millions d’électeurs sont attendus pour mettre leur bulletin dans l’urne, ce dimanche 9 mars 2008. S’il est acquis que la participation devrait être importante (on parle de plus de 80% de taux de participation), il n’en reste pas mois que l’enjeu majeur de cette consultation demeure le score du parti présidentiel de Nicolas Sarkozy.
Hormis les cascades d’images d’armes de guerre et les photos de Abdelkader Belliraj (chef présumé du réseau terroriste), des responsables des partis Al badil Al Hadari et de Al Houma, diffusés en boucle par les médias nationaux, peu d’informations crédibles et de preuves concrètes ne filtrent à ce jour accréditant la thèse d’un démantèlement d’une organisation terroriste. Pis, une certaine suspicion s’installe. Que de suspens !
Ministère délégué en charge de la communauté marocaine résidant à l’étranger, Fondation Hassan II…pour les MRE, Conseil (ni Royal ni Supérieur) des MRE,… C’est à se convaincre que les Marocains qui résident à l’étranger constituent «la» priorité nationale et «la» préoccupation majeure de l’Etat marocain. Dans tout les cas, les «immigrés» font recette. Manne financière pour le pays, opportunités de développement à l’étranger pour les entreprises
Au lendemain de la signature du protocole d’intention signé entre le Roi Mohammed VI et Carlos Ghosn, PDG du groupe Renault-Nissan, le 1er septembre 2007, la région de Tanger se voit renforcer dans son «rôle» de pôle industriel du Royaume. Il s'agira de l’implantation «d’un des plus importants sites industriels d’Afrique», selon les termes d’Ahmed Chami, ministre du Commerce et de l’Industrie à Tanger.
Interpellé par notre rédaction, Driss Yazami, président du Conseil des Marocains de l’Etranger, n’a pas daigné répondre à nos questions. De facto, nous sommes allés à la rencontre de Abdelhamid El Jamri, expert auprès des Nations Unies, vice-président du Comité onusien sur les Droits des Migrants et…membre du Conseil Supérieur de la Communauté Marocaine résident à l’Etranger (CSCME). Il s’exprime sur l’environnement des désignations au Conseil, sur le tollé suscité
«Démissionner ou on vous obligera à le faire dans les plus brefs délais», tel est le message clair et précis adressé par les membres du bureau politique au Premier secrétaire du parti USFP et à son adjoint Abdelouhed Radi, dimanche soir. Pris la tourmente, les deux ministres socialistes du gouvernement El Fassi 1 (car un remaniement est prévisible) ont pris la poudre d’escampette en déposant les armes, lundi, aux pieds des protagonistes de cette «affaire».
Le Premier secrétaire Mohamed El Yazghi et le secrétaire général adjoint, Abdelouhed Radi sont sous la pression des militants socialistes. En effet, une nouvelle fronde ce dimanche, a ciblé le duo Yazghi-Radi, responsables selon la base de la situation du parti et de son positionnement sur l'échiquier politique. La question aujourd'hui qui reste en suspend est leur possible démission.
Saïd Essoulami de nationalité marocco-britannique, est marié et père de trois enfants. Il a fait ses études universitaires en France puis a travaillé en Angleterre où il a contribué au lancement d'Article19, une ONG internationale intervenant dans la défense de la liberté d'expression dans le monde. Onze années durant, il a dirigé son antenne sur le moyen orient et l'Afrique du nord. En 1998, Saïd Essoulami a lancé à Londres le CMF MENA, un centre de recherche et de plaidoyer
Sans verser dans l'optimisme, il faut reconnaître qu'avec les législatives de 2002, le Maroc a gagné beaucoup en degré de crédibilité. Avec celles du 7 septembre dernier c'est plus qu'une confirmation, c'est le début d'un tournant politique qui place notre pays dans la voie de l'ancrage de l'alternance politique même si l'institution monarchique détient toujours l'essentiel des prérogatives.
A l’heure où Abbas El Fassi, nouveau Premier ministre du Royaume, s’attache à construire un gouvernement avec les forces politiques en présence (USFP, PPS, RNI, MP), en dehors du PJD qui a été «écarté», car «il est redevenu un parti non fréquentable». Ainsi, le parti de Saad Eddine El Othmani, premier parti en nombre de voix (lors des élections 2007) et deuxième puissance politique du pays (après l’Istiqlal), s’apprête à rejoindre l’opposition jusqu’en 2012.