Au lendemain des nominations royales aux fonctions de walis (Préfets) et gouverneurs (sous préfets), l'arrivée de Mohamed Boussaïd à la tête de la wilaya de la région Souss Massa Draa sort du lot. L'ancien ministre du Tourisme et de l’Artisanat, débarqué lors du dernier remaniement ministériel, remplace ainsi Rachid Filali dont le départ est loin de constituer une surprise. En effet celui-ci était annoncé à chaque vague de nominations de hauts fonctionnaires.
A la lecture du remaniement ministériel qui s’est traduit par la redistribution de cinq portefeuilles ministériels, on peut s’interroger sur la nature et le timing choisis par les artisans et les partisans du changement à la tête de départements ministériels aussi sensibles que stratégiques. Comme celui de l’Intérieur par exemple.
Le Mouvement « Daba 2012 pour tous » a organisé les 11 et 12 décembre 2009 au théâtre Mohammed VI de Casablanca, une conférence transnationale. Cette rencontre était l’aboutissement des précédentes réunions de Paris, Madrid, Rabat et Bruxelles. Yabiladi.com a interrogé certains participants afin de connaître avec précision, les attentes des initiateurs et membres du mouvement. Pour mémoire, l'appel à la mobilisation a été lancé à l'occasion du 10 août 2009, Journée
Composée de cinq formations politiques – Istiqlal, Union Socialistes des Forces Populaires (USFP), Rassemblement National des Indépendants (RNI), Parti pour le Progrès et le Socialisme (PPS), Mouvement Populaire (MP) – la majorité gouvernementale est en passe de prendre l’eau.
L'orientation politique en matière de lutte contre l'immigration clandestine décidée par l'Italie et le chef de l'exécutif, Silvio Berlusconi, s'inscrit pleinement dans la philosophie…européenne, largement influencée par la France et un certain Brice Hortefeux, alors ministre de l'immigration et de l'identité nationale. Les Marocains vivant en Italie sont les principales victimes de cette politique.
La presse nationale et internationale s’étale sur le bilan des dix ans du règne de Mohammed VI depuis quelques semaines. Politique, économie, grands projets, nouveau code de la famille, liberté de la presse etc… tout y passe. Néanmoins, un pan important de la politique du nouveau roi est oublié : la relation du Maroc avec les Marocains résidant à l’étranger (MRE). Cette communauté représente 10% de la population marocaine et la deuxième source de devises pour l’économie
La semaine dernière, on n'a parlé que d'élections et de vote dans les médias : élections européennes, élections présidentielles en Iran, élection de la nouvelle star 2009 et bien sûr élections communales au Maroc.
Les résultats des élections européennes 2009 mettent en perspective deux enseignements majeurs. Primo, les citoyens européens ont boudé les urnes avec un taux d’abstention qui frôle 60%. Secundo, la droite européenne (PPE) renforce ses bases et ses forces au sein du Vieux continent. Du coup, cela ne va pas être sans conséquence sur le plan des politiques migratoires dans le sens Nord / Sud. Plus qu’un tour de vis, la politique aux frontières pourrait encore se durcir, comme celle
Comment appréhender, aborder, lire, décrire,…le champ politique marocain à 10 jours des élections communales 2009 (scrutin prévu le 12 juin), premier rendez-vous électoral après les élections législatives 2007 et l’émergence de la première puissance politique du pays, à savoir l’abstention ?
La rupture diplomatique entre le Maroc et l’Iran, à l’initiative du Royaume, la fermeture de l’école Irakienne basée à Rabat, l’expulsion de 5 étrangers du sol Marocain pour prosélytisme, l’interpellation de deux responsables régionaux de l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH) pour appartenance supposée au Chiisme, le communiqué du ministère de l’Intérieur (sous forme de mise en garde afin de préserver l’ordre moral), saisis de livres faisant