En 1862, les autorités marocaines interpelèrent deux diplomates confédérés qui s’étaient rendus à Tanger. L’opération fut diligentée par le consul américain James DeLong, qui mit en détention les deux hommes avant de les renvoyer à Boston, en violation du principe de la neutralité du Maroc.
Après les déclarations de Stéphane Séjourné, l’ambassadeur de France au Maroc aborde, sans détour, la question de la reconnaissance de la marocanité du Sahara dans le projet d’une normalisation réussie des relations politiques et diplomatiques avec Rabat.
Durant la Seconde guerre mondiale, les bataillons français constitués de soldats marocains et déployés en Italie furent autorisés à installer leurs épouses dans les camps. Loin de l’idée de maintenir la cohésion des couples en temps de guerre, l’initiative visait à prévenir des viols dans les villages italiens.
Un jugement en référé du tribunal administratif de Lille a débouté, lundi dernier, l’association Averroès de sa demande de rétablir le contrat qui lie le lycée éponyme et le ministère de l’Education nationale en France. L’un des trois avocats du gestionnaire de cet établissement musulman privé en contrat avec l’Etat, Me Paul Jablonski, est revenu sur le sujet, dans le cadre de
«Le Maroc a devant lui une voie royale au Sahel, à condition de ne pas répéter les mêmes erreurs commises par la France et l’Algérie». C’est le constat établi par Ali Ansari, président du Centre Tombouctou des études. Interview.