Booster ses exportations de phosphate vers l’étranger, c’est la priorité actuelle de l’Algérie, qui espère gagner quelques places dans le top 5 des exportateurs mondiaux, dont la première place est détenue par le Maroc. Mais pour ce faire, elle devra résoudre ses problèmes de transport du minerai.
Des entreprises du Canada et des Etats-Unis se sont récemment attirées les foudres du gouvernement norvégien. En cause, les liens commerciaux entre ces entreprises et l’OCP, considérés comme de graves manquements à l’éthique, en raison du conflit sur les provinces du Sahara dont est extrait une importante part de la production de l’office. Cependant, le gouvernement norvégien s’est montré moins soucieux de
Des échappements de gaz toxiques ont causé, hier soir, des dizaines de cas d’intoxication chez les populations des quartiers riverains des unités chimiques de Maroc Phosphore à Safi (255 km au Sud de Casablanca). Entre 20 et 50 personnes ont été évacuées vers les structures sanitaires de la ville dans la soirée. La situation serait «sous contrôle», à en croire les autorités locales.
L’Office Chérifien des Phosphates (OCP) domine son environnement international en matière d’exportations de phosphates et produits dérivés. Mais au niveau national, le leader mondial a du mal à assurer une cohabitation pacifique avec les populations riveraines de ses installations dans certaines régions du Maroc. De Khouribga à Safi, point sur la tempête sociale qui entoure l'OCP.
La ville de Safi a été le théâtre de véritables scènes d'affrontements ce lundi (1er août), entre les forces de l’ordre et des manifestants. On dénombre des dizaines de blessés des deux côtés. A l’origine de ces accrochages, une manifestation des enfants de retraités de l’Office chérifien des Phosphates (OCP) qui exigent d’être embauchés par la première entreprise
De nouveaux incidents sont signalés à Khouribga. De violentes confrontations ont eu lieu entre des manifestants demandant à être employés à l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) et les forces de l’ordre. Résultat : plus d’une centaine de blessés et de nombreux dégâts matériels selon un responsable de l’AMDH.
Pour Amina Benkhadra, ministre marocaine de l'Energie des mines, de l'eau et de l'environnement, le secteur du gaz naturel au Maroc connaît un «engouement» depuis l'adoption du nouveau code des hydrocarbures en 2000. L'exploitation reste cependant limitée, et la ministre reconnaît que l'exploration est un processus cher et à risques. Elle espère tout de même que d'importantes réserves soient découvertes. Interview.