Si la protection des mineurs est au cœur des débats sociaux, juridiques et associatifs rattachés aux droits des enfants au Maroc, les premières législations modernes en la matière remontent aux années 1920. Le débat national a évolué au fur et à mesure des réformes, façonnant la réflexion et les pratiques.
Diffusée jeudi soir sur France 2, l’émission d’investigation Complément d’enquête a consacré un reportage aux mineurs marocains non accompagnés vivant dans les rues de Paris. Le documentaire soulève l’échec des institutions à redonner à ces jeunes la possibilité de changer en mieux.
D’après l’association Trajectoires, la prise de stupéfiants par les mineurs marocains déambulant à la Goutte-d’Or est encouragée, voire entretenue, pour les inciter à commettre des actes de délinquance. Un véritable cercle vicieux.
Hamza Esmili, doctorant en sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), auteur d’une thèse sur les marginalités urbaines à Casablanca, déplore le processus d’invisibilité des habitants des bidonvilles, en l’occurrence à Lahraouine. Des populations considérées comme un produit de l’exode rural, qui sont pourtant dans la capitale économique depuis trois
Il a 14 ans et son casier judicaire est déjà bien garni. Ce jeune multirécidiviste français, surnommé «La terreur de Limoges» par la presse locale, a une nouvelle fois été arrêté samedi dernier, à Paris pour un vol de téléphone portable. Pour tenter de le remettre sur le droit chemin, la justice française a décidé de le renvoyer au Maroc en «stage de rupture».