Le souverain vient d’annoncer aujourd’hui, par le biais de la Commission nationale chargée de la régularisation et l'intégration des migrants au Maroc, qu’une nouvelle campagne de régularisation des immigrés en situation irrégulière allait être lancée «dans l’immédiat». La décision prend tout le monde de court.
L’étude «Les migrants subsahariens au Maroc : enjeux d’une migration de résidence» a été publiée le 30 novembre dernier. Loin des clichés de clandestins fuyant la misère, elle révèle que les Subsahariens régularisés en 2014 sont de jeunes hommes actifs et éduqués déçus par leur travail au Maroc.
L’affaire de l’agression de Béni-Mellal a braqué les projecteurs sur la question de l’homosexualité au Maroc. Il ne se passe pas un jour sans que les médias du monde entier ne passent à la loupe cette question sous toutes les coutures. Le journal français Le Monde s’est intéressé au cas des homosexuels subsahariens qui vivent cette double condition sous l’angle d’une double stigmatisation.
L'afflux de migrants et réfugiés suscitent des réactions stigmatisantes voire racistes en Europe. Le Maroc n'est pas à l'abri de ce type de réaction. Preuve en est, l'étonnante missive de quatre conseillers communaux du RNI à Tiznit.