Cela fait huit jours que la machine «Chris Coleman» est réduite au silence. Elle ne révèle plus de documents confidentiels marocains sur Twitter. Pire encore, cette fois, la page facebook mis à la disposition du «hacker» a subi la même sentence. Bizarrement, ce silence a coïncidé avec le réchauffement constaté des relations maroco-françaises.
Les révélations de «Chris Coleman» s’invitent à la Chambre des représentants. Le ministre des Affaires étrangères est appelé à comparaitre sur ce sujet au parlement.
Qui se cache derrière «Chris Coleman» ? Des ministres marocains ont pointé du doigt les services secrets algériens en tant que responsables de l'opération des fuites de documents officiels sur un compte Twitter. Le journaliste espagnol Ignacio Cembrero propose quant à lui la France. Une hypothèse qu’il appuie par quelques faits. Détails.
L'étau se resserre-t-il sur celui qui se fait appeler «Chris Coleman» ? Des hakers marocains affirment avoir démasqué l’auteur des fuites de documents confidentiels. Une attaque qui se serait produite le lundi, soit vingt-quatre heures avant que Twitter ne suspende le compte de Coleman. Sur sa page Facebook, l’intéressé n’a pas encore réagi à cette annonce.
Du nouveau dans l’affaire Adib-Bennani. L’ancien capitaine de l’armée marocaine a décidé de poursuivre en justice des médias marocains qui l’avait accusé de vouloir «agresser» l’ex-inspecteur général des FAR lors de son hospitalisation, il y a six mois, au Val-de-Grâce à Paris.
Le Maroc a contribué à faire déjouer des attentats terroristes en Belgique. C’est Menouar Alem, l’ambassadeur du royaume du Maroc auprès de l’Union européenne à Bruxelles qui vient de l’affirmer. Selon lui, les informations récoltées par les services de renseignement marocain ont permis d’éviter le pire, à plusieurs reprises.
Depuis quelques temps, un compte sur twitter publie des documents, parfois intéressants, sur le ministre des Affaires étrangères, une ambassadrice et certaines activités de la DGED aux Etats-Unis et en Afrique. Une opération bien menée par un certain «Chris Coleman» et qui vise directement Yassine Mansouri et Salaheddine Mezouar.
Devant une commission du Conseil de sécurité de l’ONU, chargée de la lutte contre le terrorisme, le patron de la DGED a indiqué que depuis 2002, le Maroc a procédé à l’arrestation de 2 676 présumés terroristes et démantelé 126 cellules. Yassine Mansouri a révélé que ses services ont aidé des pays européens à déjouer des complots terroristes ou
Les autorités marocaines craignent que des jihadistes passent entre les mailles du filet et contrôle de très près le retour des MRE de Libye au Maroc. Pour parer à toute éventualité, elles soumettent les personnes en provenance de ce pays à des interrogatoires.