Marocain vivant en France, Said Abdelhakim a vu son terrain familial, dans la région de Settat, spolié après le décès de son père. Redoutant que les mis en cause se basent sur de fausses preuves pour déposséder sa famille, il s’adresse au roi Mohammed VI après une longue procédure judiciaire.
Hassan Boutchichi voit enfin le bout du tunnel de la bataille judiciaire contre son ex-avocat qu’il accuse d’escroquerie et d'abus de confiance. La Cour d’appel a tranché en faveur du MRE sur l’affaire des honoraires, tandis qu’une autre chambre a converti la peine prononcée à l’encontre de deux huissiers, qu’il accuse de «falsification de documents administratifs officiels», en prison ferme.
Dans son avis sur «le foncier au Maroc», rendu public ce mercredi, le CESE souligne l’importance d’une réforme nécessaire de ce domaine et d’une transparence plus grande au niveau de l’information foncière. Il appelle aussi à l’amendement de l’article 2 du Code des droits réels, surnommé l’«article spoliateur».
Notaires, adouls, huissiers ou encore agents de conservation foncières ont été accusés de complicité dans des affaires de spoliations qui sévissent au Maroc. Mais quand le fléau englobe même des avocats, en qui avoir confiance ? C'est l’histoire de Hassan Boutchichi, un Belgo-marocain qui se bat pour récupérer sa villa spoliée.