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Breve

Deux Néerlando-marocains racontent leur histoire avec la spoliation immobilière

Publié
Image d'illustration. / DR
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La spoliation immobilière n’est pas un fléau qui touche exclusivement les Marocains résidant au Maroc. Elle impacte aussi les Marocains résidant à l’étranger.

Après les témoignages et cas relayés par Yabiladi, voilà qu’un Marocain résidant aux Pays-Bas est revenu ce lundi sur sa mésaventure. Dans un récit relayé par le média néerlandais Nederlandse Omroep Stichting (NOS), il raconte comment il a été impacté par les pratiques frauduleuses relatives à l'immobilier au Maroc.

«Aziz a découvert le côté obscur du marché de l'habitation marocain alors que lui et quatre membres de sa famille voulaient acheter une maison dans la ville de Tanger», écrit le média.

«Nous avons payé 10 000 euros chacun d'avance en 2008. Nous avons ensuite appris que le promoteur du projet avait vendu deux fois plus de maisons qu'il allait construire», raconte Aziz qui n'a pas encore intenté de procès, car le promoteur du projet est «protégé par des personnes puissantes». «De plus, je n'ai que quelques semaines par an pour aller au Maroc», raconte ce Marocain.

Un Néerlando-marocain, ayant requis l’anonymat affirme aussi que même en cas d’héritage, le risque de se faire spolier sa propriété reste récurent. «Mon père a construit une maison où ma mère vit depuis des décennies. Jusqu'à ce que mon oncle, avec l'aide de fonctionnaires corrompus, falsifie des documents pour revendiquer la maison. Le juge a accepté, mais nous avons fait appel», raconte-t-il.

Si, selon les médias et les organisations marocaines, entre 2012 et 2017, plusieurs milliers d'actions en justice ont été engagées, «le gouvernement marocain a des chiffres différents», explique NOS qui relaye les chiffres officiels, soit «moins de 100 cas de spoliation immobilière au Maroc au cours des 18 derniers mois».

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