Le 22 octobre 1956, la France coloniale toujours présente en Algérie, interpelle un avion en provenance de Rabat et à destination de Tunis, appartenant au Maroc. L’arrestation de cinq leaders du FLN algérien à bord de cette avion provoquera une grande crise entre le Maroc et la France.
Le 2 octobre 1955, l’Armée de libération nationale mènera sa première opération dans le Nord du Maroc contre les forces du protectorat. Durant deux jours, les résistants marocains réussiront à infliger d’importants dégâts matériels et humains et contrôler les montagnes au nord de Taza. L’armée se divisera ensuite en deux courants pour continuer à opérer dans le sud du royaume
Le 14 juillet 1955, une bombe artisanale fabriquée par trois Casablancais explose devant le café Mers Sultan, situé dans le quartier éponyme, faisant six morts et une trentaine de blessés européens. Les Marocains venaient d’entamer une phase de résistance armée au lendemain de l’exil du sultan Mohammed Ben Youssef. Histoire.
Trois ans après la conférence de Bandung de 1955, des partis maghrébins se réunirent à Tanger. Animés par les idéaux de l’unité et de l’intégration, ils appelèrent à une fédération régionale. Quelques décennies plus tard, force est de constater que ce rêve est totalement brisé.
Nous sommes le 28 novembre 1960, la Mauritanie devient un État indépendant. En réponse à cette autonomie, le Maroc décrète un jour de deuil national. Cette décision puise sa source dans la théorie du Grand Maroc. Une thèse, dont l’instigateur est Allal El Fassi et qui soutient l’appartenance de la Mauritanie au territoire précolonial du Royaume.