A l’exception des habituels messages de félicitations échangés lors de fêtes nationales, officiellement les chefs d’Etats marocain et algérien ne communiquent pas entre eux. Mais chacun profite de ces circonstances pour réaffirmer les positions politiques de son pays. Alors que Mohammed VI se fait toujours l’avocat d’une union maghrébine des cinq nations, Bouteflika préfère se remémorer le passé.
Les nationalistes et indépendantistes au pouvoir en Catalogne prévoient d’organiser, le 9 novembre, le référendum sur l’Indépendance de la région. Face à l’opposition de Madrid, ils font actuellement des pieds et des mains pour obtenir au maximum le soutien des populations. Actuellement, leurs principales cibles sont les communautés d’immigrés et les musulmans. Les promesses vont bon train.
A Aix-les-Bains, dans le sud-est de la France, une fontaine rappelle aux habitants un moment historique de la négociation de l’indépendance du Maroc, qui a aussi permis au sultan Mohammed V, alors en exil, de rentrer au royaume. Aujourd’hui, elle tombe en ruine.
Dans son éditorial, l'un des principaux quotidien canarien, El Dia, met en garde l'Espagne : si la péninsule devait vendre les îles Canaries au Maroc, ce serait la révolution.
Nous commémorons aujourd’hui, avec fierté, le 70ème anniversaire de la Conférence d’Anfa. Un moment crucial dans l’histoire des relations internationales, et plus particulièrement entre le Royaume du Maroc, la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Un moment fort dans l’Histoire du Maroc moderne, et le premier acte de souveraineté d’un Maroc alors sous le joug du colonialisme