Interrogé par Le Point Afrique sur la stratégie marocaine de lutte contre la radicalisation, le SG de la Rabita Mohammadia des oulémas a indiqué que la méthode marocaine ne se borne pas seulement à la promotion d'un islam modéré. Le Maroc place également la pédagogie notamment à travers des outils adaptés à toutes les catégories d'âge, au cœur de sa méthode. Ces outils sont
Une nouvelle confrontation entre conservateurs et modernistes se profile au Maroc. Les protagonistes sont deux organismes officiels rattachés directement au roi Mohammed VI. Le Conseil supérieur des oulémas prépare sa répliquer aux recommandations du Conseil national des droits de l'Homme, notamment sur la question de l’héritage.
Sur la question de la Convention pour l´élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), le Mouvement unicité et réforme tient à se démarquer du PJD. Le MUR appelle à une intervention du Conseil supérieur des oulémas et du Conseil constitutionnel pour annuler la levée de réserves du parlement marocain sur la CEDAW.
Environ 500 prédicateurs africains suivent actuellement des cours au Maroc à l’«Institut Mohammed VI de formation des imams, morchidines et morchidates», inauguré le 27 mars dernier par le roi. En vue de préserver et pérenniser les liens entre les religieux subsahariens et le royaume, le Maroc vient de se doter d’une fondation pour les oulémas africains présidée par le monarque.
La nouvelle génération de religieux marocains se voit confier la mission de faire face aux promoteurs de l’islam radical. Notamment celui prôné par l’organisation de l’ «Etat islamique» sur les réseaux sociaux.
Le débat de la parité gagne les instances religieuses marocaines. Et une fois de plus c’est le roi du Maroc qui va faire bouger les lignes conservatrices. Mohammed VI a demandé le renforcement de la présence de femmes dans les conseils de Oulémas.