Alors que le roi se trouvait encore en Tanzanie, le Conseil de paix et de sécurité, relevant de l’Union africaine, a consacré une réunion exclusivement dédiée à la question du Sahara. La présidente de la Commission de l’Union africaine a ensuite pris le relais pour demander que l’Assemblée générale de l’ONU examine le dossier.
A trois mois du 28e sommet de l’Union africaine, prévu fin janvier en Éthiopie, le Maroc entame la deuxième phase de son offensive diplomatique pour réintégrer l’organisation panafricaine. Rabat souhaite un retour sans condition à l’UA. C’est ce qui ressort du communiqué final maroco-rwandais.
Le 17 juillet, le Maroc exprimait sa volonté d’intégrer les rangs de l’Union africaine. Le jeudi 22 septembre à New York, le conseiller royal, Taieb Fassi Fihri, officialise la demande lors d’une réunion avec la présidente de la commission de l’UA.
Un autre pays allié du Maroc en Afrique est menacé d’instabilité politique. Après le Gabon, la République démocratique du Congo risque à son tour de sombrer dans la violence.
Totalement absent sur la scène diplomatique internationale, à l’exception de ses liens avec des partis islamistes au Maghreb ou en Turquie, le PJD opère, à quatre semaines des élections législatives du 7 octobre, une ouverture sur l’Afrique. La formation islamiste organise en effet une réunion du comité permanent du conseil des partis politiques africains.
Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine pose ses conditions à l’adhésion du Maroc. Réunis à Addis-Abeba, les Quinze membres ont rappelé au royaume certains principes énoncés dans la charte de l’UA qu’il lui faut respecter. Outre ces contraintes juridiques, le Maroc devra aussi composer avec la candidature du ministre algérien des Affaires étrangères à la présidence