Face à l’accueil favorable de la demande d’adhésion du Maroc à l’UA, Pretoria prend la tête d’un front pour bloquer tout amendement de la Charte de l’Union africaine. Et pourtant l’article 32 de l’Acte constitutif est clair là-dessus, il autorise tout membre de l’organisation à soumettre des propositions.
A trois semaines du sommet de l’Union africaine, prévu les 30 et 31 janvier dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba, le chef du Polisario est attendu en Afrique du Sud. Pretoria, dirigée au moins pendant les trois années à venir par l’ANC de Jacob Zuma, est un fervent allié du Front. En témoigne la tribune de sa ministre des Affaires étrangères.
Sauf surprise majeure, le prochain président en exercice de l’Union africaine est déjà connu. Une élection du Guinéen, Alpha Condé, qui devrait rassurer le Maroc. Détails.
La réaction du ministère des Affaires étrangères et de la coopération datant de la semaine dernière a laissé plusieurs observateurs perplexes. Le département dirigé par Saleheddine Mezouar s’était attaqué à Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’Union africaine (UA) l’accusant d’entraver le processus du Maroc pour récupérer son fauteuil au sein de
En Afrique, la diplomatie marocaine bataille sur deux fronts. En plus de faire face aux obstacles dressés par la présidente de la commission de l’Union africaine, elle doit recueillir le maximum de soutiens en faveur du Sénégalais Abdoulay Bathily dans la course à la succession de Nkosazana Dlamini-Zuma. Alger et Pretoria soutiennent la candidature de la ministre kenyane des Affaires étrangères. A cela s’ajoute la défection du
La présidente de la commission de l’Union africaine (UA) aurait exigé du Maroc un engagement écrit par lequel le royaume accepte les frontières héritées de la colonisation. Ce que le Maroc refuse d’admettre. La condition de la Sud-africaine d’une part est contraire à l’article 29 de l’Acte constitutif de l’UA et d’autre part rappelle celles posées, mi-août, par le Conseil de