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Grand Angle

RDC : Après le Gabon, un autre allié du Maroc risque de sombrer dans la violence politique

Un autre pays allié du Maroc en Afrique est menacé d’instabilité politique. Après le Gabon, la République démocratique du Congo risque à son tour de sombrer dans la violence.

Publié
Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo. / Archive - DR
Temps de lecture: 2'

Vague de violences en République démocratique du Congo. Le pays est menacé d’un retour à l’instabilité, voire même d'une rébellion armée avec son lot de morts et de déplacés. La fragile période de sécurité ayant suivi la défaite militaire du Mouvement du 23 mars, en novembre 2013, avait ravivé les espoirs de l’instauration d’une paix durable.

Trois ans plus tard, les nouvelles en provenance de RDC font état d’affrontements meurtriers dans la capitale, Kinshasa. Le président Joseph Kabila traîne le pas pour organiser des élections présidentielles initialement prévues le 23 novembre. Elections auxquelles il ne devra pas prendre part pusique la Constitution impose une limite de deux mandats. Son second mandat expirera le 19 décembre prochain.

Le royaume ne s’est pas encore prononcé sur ce qui se passe chez son allié. Sa marge de manœuvre est réduite et la situation rend difficile une prise de position en solidarité avec Joseph Kabila qui s’accroche au pouvoir en flagrante violation des lois de son pays. En revanche, Rabat peut appeler à la retenue, au dialogue et au calme, langage diplomatique pour ménager toutes les parties. 

Après le Gabon, un autre allié du Maroc plonge dans l’instabilité

L'essentiel étant d'éviter le scénario qui avait suivi la chute du régime de Mobutu Sese Seko, le 17 mai 1997. Pendant les trois années et sept mois de «présidence» de l’ancien élève du Che Guevara, les relations furent tendues. Ce n’est qu’après l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila et l’accession, en 2001, de son fils au pouvoir que l’axe Rabat-Kinshasa a trouvé un second souffle.

La reprise des contacts avait été couronnée par la visite du roi Mohammed VI en RDC en mars 2006, marquée par la signature de six accords de coopération. En octobre 2014, l’ancien président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah, s’était également rendu dans ce pays. Ce réchauffement s’exprime par un soutien de la RDC au Maroc sur la question du Sahara occidental.

Pour rappel, Joseph Kabila avait apposé sa signature, aux côtés de 27 chefs d’Etats de l’Union africaine ayant réclamé de l’organisation panafricaine la suspension de la «RASD» lors du sommet de Kigali. Une demande qui venait appuyer la volonté marocaine d’intégrer les rangs de l’UA.

Article modifié le 2016/09/21 à 18h56

une question..
Auteur : Itwasntme
Date : le 25 septembre 2016 à 09h42
peut on légitimer et appliquer des alternances politiques a de jeunes démocraties africaines au meme titre que les pays européens..?!

dans un continent africain dépecé a la regle par la colonisation les defis ne sont pas les mêmes...
Pas grave !!
Auteur : Slimanof
Date : le 22 septembre 2016 à 16h31
D'autres pays ennemis du Maroc sont sur le point de sombrer dans la violence politique comme le Venezuela , le Nigeria et aussi l’Algérie vue que la rente pétrolière fond comme neige au soleil !!!

C'est la vie !!
ou est l UA...?
Auteur : pourquoipaslaverite
Date : le 21 septembre 2016 à 22h29
Au lieu de passer son temps a regarder la construction de la route au sud du Maroc, ils verrai mieux de rentrer en mediation avant de ce retrouver devant de nouveaux massacres
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