La règlementation de l’Union européenne commence à être intégrée au Maroc à travers les normes industrielles, alors même que la convergence règlementaire est débattue au sein de l’accord de libre-échange approfondi ALECA en cours de négociation par le Maroc et l’UE. Ce dossier en apparence technique porte des enjeux politiques et économiques considérables. Décryptage.
Le volume des échanges commerciaux entre le Maroc et le Pérou ne dépasse pas les 50 millions de dollars par an. En visite officielle à Lima, Karim Gellab a proposé la signature d’un accord de libre-échange. Dans le viseur des officiels marocains, outre le Pérou, les autres Etats de l’Alliance du Pacifique (le Maroc étant un membre observateur). Le royaume parie sur l’économie pour consolider sa présence
Les associations de défense des droits des malades et pour l’accès aux médicaments - l’ITPC et ALCS - demandent à être reçus par les négociateurs marocains de l’accord de libre échange élargi actuellement négocié par le Maroc avec l’Union européenne. Elles veulent les alerter sur les dangers que représentent plusieurs clauses cachées pour l’accès aux
Le ministre marocain de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy a reconnu que le Maroc était un «piètre joueur en matière de barrières non-tarifaires» au contraire de bien des pays. Une situation qu’il aimerait renverser pour que le royaume puisse se battre sur le marché international à armes égales avec certains pays, tout en respectant, comme toujours, les règles de l’OMC.
L’Union européenne, en ces temps de crise, se tourne vers ses partenaires du sud de la Méditerranée. Elle lorgne la conclusion de nouveaux accords de libre-échange avec le Maroc, la Tunisie, la Jordanie et l’Egypte. L’Espagne ne voit pas d’un bon œil cette stratégie de Bruxelles.
Depuis le 1er mars, les véhicules exportés par l’Union européenne à destination du Maroc ne sont plus soumis à aucun droit de douane. En 8 mois, le nombre d’importations de véhicules au Maroc a augmenté de 35,6%. Une proportion élevée dont les conséquences restent, pour le pays, relativement faibles.
Le voyage de Mohammed VI dans les Etats du Golfe se solde par l'activation de grands projets d'investissements dans le cadre d'un fonds de soutien de 5 milliards de dollars. Hors de ce cadre, les investissements privés des pays de la région talonnent déjà ceux de la France.