Ramadan 2007, Abbas El Fassi, courait à gauche et à droite pour former son cabinet. Ramadan 2013, Benkirane cherche une roue de secours à même de remplacer la perte de l’Istiqlal. Contrairement à son prédécesseur, l’actuel chef de gouvernement n’a pas l’embarras du choix. Il est contraint, par ses alliés au sein de la majorité, à négocier avec le RNI et son grand ennemi politique, Salaheddine
Après une année et sept mois passés dans les rangs de l’opposition, le RNI n’arrive pas à oublier son premier amour : la majorité. Le parti de la Colombe accepte de remplacer celui de la Balance. Sauf coup de théâtre, il devrait fournir assez d’énergie pour que la flamme de la lampe des frères de Benkirane reste allumée jusqu’à la fin de son mandat en 2016.
Le PJD et le RNI sont sur le point d’enterrer la hache de guerre. Ironie du sort, c’est Salaheddine Mezouar, qualifié de proche d’El Himma par une écrasante majorité des partisans du parti de la Lampe, qui devrait assurer la continuité du gouvernement Benkirane. L’affaire des primes échangées entre Mezouar et le Trésorier général du royaume est donc jetée aux oubliettes. Les islamistes
Après plusieurs jours de silence, le chef de gouvernement a rassuré, hier, l'ensemble de ses ministres affirmant qu’ils ont toujours la confiance du roi. A moins d’un coup de théâtre, ce cabinet pourrait continuer jusqu’en 2016. Chabat devra donc patienter trois années pour retourner à la primature à condition de basculer dans les rangs de l’opposition et s’allier avec l’USFP de son ami Lachgar. Pour
Le projet de loi de finance 2013 vient de franchir le cap de la Chambre des représentants. Encore une fois, nombreux sont les députés qui ont boudé la séance du vote. Aujourd’hui, le budget sera présenté aux conseillers. Un passage périlleux pour le gouvernement Benkirane. A la 2ième Chambre, il n’a pas la majorité. Le projet de loi de finances 2013 vient de franchir le cap de la Chambre des
Le week-end dernier, une information de choc arrivait en une du quotidien arabophone Al Massae, mettant une fois de plus l’ancien ministre des Finances, Salaheddine Mezouar, au cœur d’une affaire de corruption. Le président du RNI a très vite réagi pour calmer les esprits.
Après le communiqué de Transparency Maroc critiquant la normalisation de Benkirane avec la prévarication et la corruption, dix-huit associations montent au créneau et tirent à boulets rouges sur la volonté de ce même gouvernement d’étouffer l’affaire des primes de Salaheddine Mezouar et Noureddine Bensouda.
Le calendrier électoral se précise de plus au Maroc. Après les consultations sur la future constitution, la classe politique doit se préparer aux prochaines échéances électorales. Le référendum serait prévu pour la fin juin ou le premier juillet, et les législatives le 7 octobre prochain. Entre temps, le gouvernement ainsi que le Parlement devront être dissous et l’ensemble des réformes politiques