Benkirane joue la solidarité gouvernementale avec Mezouar, avant même l’annonce officielle de l’intégration du RNI à l’exécutif. Le PJDiste, sur la même longueur d'onde que le RNIste, a laissé de côté son habituel langage sur «les démons» et les «crocodiles», pour soutenir que lui et Mezouar mènent les négociations sans subir la moindre pression.
Est-ce la dernière ligne droite pour Benkirane II ? Les négociations s’annoncent prometteuse avec le RNI avec le récent regain d’optimisme au sein de la majorité gouvernementale. Toutefois, l’avenir de Mezouar est au cœur de toutes les spéculations : Reviendrait-il au ministère des Finances, ou sera-t-il nommé à la tête des Affaires étrangères ? El Othmani paierait-il si cher
Le gouvernement Benkirane II se laisse désirer. Le chef du gouvernement a laissé entendre, dimanche à Casablanca, que les discussions avec son futur allié, le RNI, étaient dans l’impasse. Le secrétaire général du PJD s’attend à une intervention du palais pour dénouer la crise et éviter le recours à des législatives anticipées. Abderrahman El Youssoufi et Abbas El Fassi avaient
Une semaine difficile attend le chef de gouvernement. En vue de recoller les morceaux de sa majorité, Abdelilah Benkirane doit faire preuve de souplesse et d’un talent de fin négociateur. Le MP souhaite davantage de maroquins, le RNI se laisse désirer et le PPS, furieux d’avoir été privé de groupe parlementaire par ses alliés, tape du poing sur la table et se dit être prêt pour des élections anticipées.
Le 8 juillet 2007, les Marocains, et le monde entier, découvrent le sniper de Targuist. Sur YouTube, un jeune originaire d’Al Hoceima se plaisait à filmer des gendarmes en flagrants délits de corruption. Ses vidéos rencontrent un franc succès et lézardent davantage la réputation des hommes de Hosni Benslimane. Mars 2013, il décide de sortir de l’anonymat et révéler, au grand public, sa véritable
Le procès opposant le ministre Habib Choubani au quotidien El Khabar a connu mercredi un nouveau rebondissement. Le PJDiste a opéré une majoration de la somme qu’il demande en guise de réparation : d’un dirham symbolique, elle est passée à un million de dh. Explications.
Le roi Mohammed VI a accepté les démissions des cinq ministres de l’Istiqlal. Une première au Maroc. Sous les anciennes constitutions, les membres du gouvernement n’avaient pas cette liberté, c’est le roi qui les limogeait.
Ramadan 2007, Abbas El Fassi, courait à gauche et à droite pour former son cabinet. Ramadan 2013, Benkirane cherche une roue de secours à même de remplacer la perte de l’Istiqlal. Contrairement à son prédécesseur, l’actuel chef de gouvernement n’a pas l’embarras du choix. Il est contraint, par ses alliés au sein de la majorité, à négocier avec le RNI et son grand ennemi politique, Salaheddine
Après une année et sept mois passés dans les rangs de l’opposition, le RNI n’arrive pas à oublier son premier amour : la majorité. Le parti de la Colombe accepte de remplacer celui de la Balance. Sauf coup de théâtre, il devrait fournir assez d’énergie pour que la flamme de la lampe des frères de Benkirane reste allumée jusqu’à la fin de son mandat en 2016.