La Banque mondiale a recommandé, cette semaine, au Maroc de «préserver les dépenses d’éducation pour limiter la transmission de la pauvreté d’une génération à l’autre». Pour ce faire, elle suggère de «tirer les leçons de la crise du coronavirus pour accélérer les réformes».
Pour la Banque mondiale, si les conditions actuelles d'éducation et de santé au Maroc persistent, un(e) Marocain(e) né(e) aujourd’hui n’atteindra à l’âge adulte que 50% des capacités productives qu’il (elle) aurait pu accumuler en ayant bénéficié d’une éducation complète et d’une parfaite santé.
Né au Maroc, Rachid Zerrouki vit en France depuis l’âge de 15 ans. Arrivé dans un nouveau pays, l'école devient rapidemment son principal repère. Ce rapport a façonné sa vie jusqu’à aujourd’hui, où il est instituteur en SEGPA.
A l’approche de la rentrée scolaire au Maroc, enseignants et familles restent dans le flou total, au sujet des modalités d’application des mesures sanitaires dans les établissements. Le ministère de tutelle assure que la reprise s’y adaptera, mais sans adresser de directives claires, en cas de maintien des cours présentiels.