Al Adl Wal Ihsane surfe sur la vague de la réforme des caisses de retraites. La Jamaâ souffle le chaud et le froid. Si elle dénonce vigoureusement la politique du gouvernement sur ce dossier, elle n’annonce aucune grève et n'a toujours pas déclaré publiquement rallier un débrayage organisé par d'autres entités syndicales. Tout au plus, elle se contente de soutenir les «protestations responsables».
L’éclatement de l’affaire Hammouchi a plongé les relations maroco-françaises dans une grave zone de turbulence. Hier, en marge du Forum économique, la capitale tunisienne a abrité des entretiens entre Benkirane et Fabius. Une réunion censée annoncer la fin des tensions, sauf qu’elle risquerait de renvoyer à une date ultérieure la normalisation attendue.
L’annonce de la visite d’Al Sissi au Maroc suscite une levée de bouclier chez les islamistes. Des réactions, dans l’ensemble, très hostiles à la venue de l’homme fort au Caire. Un voyage officiel qui mettra dans l’embarras Benkirane et ses ministres PJDistes, qui devront saluer Al Sissi. Pour le chef du gouvernement, la pilule sera dure à avaler puisqu'il devra, comme l’exige le protocole royal, se déplacer
Abdelilah Benkirane est appelé à signer l'acte d'extradition vers le Caire, d'un ressortissant égyptien, de surcroît membre des Frères musulmans. Une décision dûment validée par la cour suprême de Rabat.
Devant les jeunes de son parti, le chef du gouvernement s’est montré très confiant en l’avenir. La politique des «réformes» menée par son équipe, a-t-il souligné, est bénie par le roi alors que ses opposants politiques ne sont pas en mesure de lui faire de l’ombre.
Plusieurs ministres du gouvernement Benkirane poursuivent leurs vacances en occupant les premières loges dans des festivals de Tbourida ou de chansons. Une présence remarquée, relevée d'ailleurs par les caméras des médias officiels, alors qu'ils ont brillé par leur absence lorsque des pluies torrentielles ont frappé, cette semaine, certaines région du Grand-Atlas.
Le roi a consacré son discours du 20 août à l'état des lieux du modèle de développement marocain durant les quinze dernières années, se demandant «dans quelle catégorie peut-on classer l’économie nationale, par rapport à d’autres pays ? Peut-on le considérer comme un pays compétitif, ou le ranger parmi les Etats émergents ?».
Le 5 octobre 2013, c’est le prince Moulay Rachid qui représentait son frère, le roi Mohammed VI à la commémoration du 70ème anniversaire de la libération de l’ile de Corse de l’occupation italienne. Le 15 août 2014, c’est Abdelilah Benkirane qui a été à dépêché à Toulon, à la tête d’une petite délégation marocaine, pour une
Le CCME n’a plus la cote auprès d’une grande partie de la communauté marocaine installée à l’étranger. Les agissements de son secrétaire général à l’occasion de la journée nationale des MRE ne vont sans doute pas redorer le blason d’une institution dont la popularité est en chute libre.