Après le limogeage de son secrétaire général du gouvernement El Othmani, le PPS a retrouvé un peu de sa liberté de ton. Pour Nabil Benabdellah celui qui ne pointe pas les dysfonctionnements «trahit la constitution» marocaine.
Le PPS, le petit poucet de la majorité, donne des leçons au RNI et à l’USFP sur le respect des engagements gouvernementaux. Les «camarades» réagissent ainsi aux absences de la majorité des ministres de la Colombe et la Rose à la réunion du conseil du gouvernement du 8 février.
Après le remaniement ministériel, Nabil Benabdellah peut prétendre à une retraite paisible. Contre vents et marées, la présence du PPS au gouvernement El Othmani est restée intacte.
Le PPS traverse des moments difficiles. Outre ses problèmes financiers, sa place dans la majorité gouvernementale est en balottage défavorable. Le quotidien Al Massae annonce que le Palais aurait retoqué la liste des ministres proposée par les camarades. Détails.
Au grand dam de Nabil Benabdellah, le bureau politique du PPS a massivement rejeté hier soir l’option de rejoindre l’opposition. Le secrétaire général jouera son ultime carte samedi 4 novembre lors de la réunion du comité central.