En attendant une nouvelle Légion d’honneur, Abdellatif Hammouchi se voit confier un autre service de sûreté au Maroc. La police passe désormais dans son giron.
La fin du mois de février a été endeuillée pour la police marocaine. Deux agents se sont suicidés dans la région de l'Oriental. Quelques semaines plus tôt un autre avait menacé de mettre fin à ses jours devant le wali de Casablanca.
L’histoire de M.T, un officier marocain des RG, comporte tous les ingrédients d’un très bon film policier à rebondissements. L’agent est accusé de trafic de drogue. Les preuves l’accablent, néanmoins tout n’est pas encore perdu pour lui. Détails.
Le dernier journaliste marocain condamné à dix ans d’interdiction de pratiquer la profession de journaliste est Ali Lmrabet. C’était en 2004. Hamid Mahdaoui, le directeur du tout jeune site d’actualité Badil.info risque la même peine. C’est du moins la sentence que demande la direction générale de la police. L’affaire est devant la justice.
En presque trois mois de mobilisation, la police a, selon les chiffres du ministre de l’Intérieur, réussi à faire baisser la criminalité au Maroc. Mohamed Hassad en est même d'ailleurs surpris. L’action contre le phénomène du tcharmil a fait tomber des hauts gradés dans les rangs de la police et des préfets ont été contraints de quitter leurs postes.
Comme à chaque Ramadan, certaines associations de défense des libertés individuelles ont appelé les autorités au respect du droit des non-jeûneurs de manger publiquement. Un appel suivi de la diffusion d’une rumeur sur la formation d’une unité de policiers destinée, exclusivement, à poursuivre les personnes qui n’observent pas le jeûne.
Pour la première fois au Maroc, une unité de police composée de femmes motardes vient d’être mise en place. Elle aura pour mission de surveiller les principales grandes artères du pays.