Face à l'inaction du gouvernement et la répétition quotidienne d'actes discriminatoires, six associations françaises et internationales ont décidé de saisir le Conseil d'État pour dénoncer les contrôles au faciès opérés par certains membres de la Police, notamment en région parisienne.
La proposition soutient notamment que les contrôles se fassent uniquement pour des raisons individuelles et objectives, et pas en raison d’un contexte.
Le 1er mars, trois lycéens ont été victimes d’un contrôle au faciès devant 15 de leurs camarades en marge d’une sortie scolaire. L’enseignante est montée au créneau pour dénoncer «la violence d’une société toute entière».
Alexandre, Léa et Alphonse ont un point commun : ils sont «fraudeurs» dans le métro parisien. Ils sont blancs, aussi, et par conséquent, bien plus exemptés de contrôles que leurs amis noirs ou arabes. Récit d’une discrimination ordinaire.
Surprenante décision que celui de l'Etat français. Alors que le président français promettait de lutter à son arrivée à l'Elysée contre les contrôles au faciès, son gouvernement a décidé de se pourvoir en cassation pour annuler sa condamnation pour "faute lourde". Sans arguments après sa condamnation en appel et après avoir perdu un arbitrage, le gouvernement Valls a choisi de faire jouer les