2300 soldats dont 1400 Américains et 900 Marocains devaient commencer aujourd’hui des exercices militaires conjoints dans le cadre de l’opération militaire annuelle «African Lion 2013». L’opération aurait été annulée, selon des responsables américains, mais aucune confirmation officielle n’a encore été donnée.
L’heure est grave. Les Etats-Unis sont plus que jamais proches du Polisario sur le dossier du Sahara. Pour faire face à une telle perspective, le Maroc se mobilise comme il peut. Une réunion de 5 heures et demie vient juste de se terminer au cabinet royal consacrée à ce sujet.
Plusieurs télégrammes diplomatiques américains, rendus public par Wikileaks, lundi, racontent les négociations entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et l’Espagne à propos du Sahara, en 1973. Le Maroc impose sa position aux autres pays : le Sahara doit être marocain, à défaut, il reste espagnol, mais il ne sera jamais ni algérien, ni indépendant.
Plus que déçue, la presse algérienne se sent trahie par le soutien renouvellé officiellement par le président de la république française, François Hollande, au plan d'autonomie marocain pour le Sahara, lors de sa visite au Maroc, la semaine dernière. En Algérie, lors de la visite du président français, tous avaient voulu croire que la politique de la France vis à vis du Sahara allait changer.
Le procès Gdim Izik est toujours sous les feux de la rampe. La mobilisation des associations internationales des droits de l’Homme pour rejuger les 24 sahraouis mis en cause dans cette affaire devant un tribunal civil, ne faiblit pas. C’est le cas de Human Rights Watch qui monte au créneau dénonçant les irrégularités qui auraient entaché le déroulement de ce procès.
Hassan Aalia, condamné à perpétuité dans le cadre du procès du groupe de Gdim Izik, n’était pas présent à son procès. Condamné par contumace, il vit aujourd’hui en Espagne. Dans une interview à la presse espagnole, il raconte sa version des faits.
Deux groupes de pression interviennent désormais au niveau des instances européenne et onusienne, en miroir, dans le cadre des tensions entre le Maroc et l'Algérie. Alors que l'Association pour la défense des Marocains expulsés d'Algérie annonce qu'elle pourrait obtenir des parlementaires belges qu'ils demandent une commission internationale d'enquête aux Nations Unies, deux militants saharouis sont entendus, une nouvelle fois, par le parlement