Le limogeage de John Bolton aurait eu un impact sur le projet de résolution que Washington a soumis aux membres du Conseil de sécurité. Pour Rabat, il est encore prématuré de crier victoire alors que l’Afrique du sud ne compte pas rester les bras croisés.
De nombreuses questions, bilatérales et internationales, ont été soulevées à l’occasion de la 4e session du Dialogue stratégique entre le Maroc et les Etats-Unis, tenue hier à Washington, sauf le Sahara occidental.
Le Front Polisario a confirmé, ce mardi, ne pas participer au Sommet Russie-Afrique qu’accueillera Sotchi ces mercredi et jeudi. Cette absence s’explique par le cadre adopté par le sommet, qui ne concerne pas l’Union africaine.
Le ministre algérien de la Communication, porte-parole du gouvernement, a assuré ce lundi que les déclarations d’Amar Saadani sur le dossier du Sahara occidental «n’engagent que leur auteur». Selon Hassan Rabhi, ce dossier «relève des questions de décolonisation prises en charge par les Nations unies et sa légitimité est reconnue par de nombreux Etats».
Alors que les médias internationaux se sont intéressés aux déclarations d’Amar Saadani, ex-dirigeant du FLN algérien sur le Sahara, les médias algériens n’ont en fait aucune mention. A Tindouf, le Front Polisario a mandaté ses relais médiatiques pour attaquer l'ancien responsable algérien et l’accuser d’être un «agent du Maroc».