La secte Akakaza a vécu pendant presque deux siècles dans de vastes régions du Maroc, en suivant les enseignements de son fondateur, considéré comme un «prophète», en boudant la prière et le jeûne et en faisant du sexe en groupe «un culte» pour «se rapprocher de Dieu» et «se repentir».
«Sacrées femmes, sur les pas des saintes du Maroc» est le nouveau livre de Yasmina Sbihi, qui puise sa méthodologie dans une démarche soufie imprégnée de son parcours spirituel personnel. Dans son ouvrage, cette architecte de métier rend aux saintes du pays toutes leurs lettres de noblesse, montrant comment elles peuvent être des figures d’enseignement, de sagesse et d’inspiration entre hier et aujourd’hui.
Après ses tentatives des années 1980, de 2006 et de 2014, l’Algérie a organisé cette semaine un «colloque international» de la Tariqa Tijaniyya. Un rendez-vous ayant pour objectif de «confirmer Ain Madhi comme la référence de l'ordre de Tidjani» à la place de Fès.
La confrérie Karkariya est secouée par une guerre de déclarations entre Egyptiens et Marocains après qu’un cheikh a remis en question la capacité du Marocain Mohamed Fawzi al-Karkari à diriger cette Tariqa.
Parallèlement à la hausse des nombres de mosquées dans le royaume, de nouvelles zaouias et mausolées ont vu le jour entre 2018 et 2019, selon les statistiques du ministère des Habous et des affaires islamiques. Une légère hausse «naturelle» qui renvoie à la politique religieuse de l’Etat entreprise depuis 2001.
De l’acharnement des Australiens blancs et de l’Eglise contre les musulmans lors des siècles précédents, l’islam continuera de se développer dans ce pays/continent où 2,6% de la population est de confession musulmane. Une diffusion que l’islam doit notamment au soufisme et à Friedrich von Frankenberg alias Sheikh Momin.
L’orientaliste français consacra de nombreux travaux à l’Islam, au prophète et au Coran, dont il proposa une lecture originale. En ces temps de stigmatisation, retour sur un penseur français amoureux des langues et cultures orientales.
Au sein de la communauté soudanaise, une tribu préserve depuis plusieurs siècles les coutumes, les pratiques et le patrimoine de son pays d’origine. Vers le XVIIIe siècle, des Marocains partis faire le pèlerinage à la Mecque s’étaient installés au Soudan. Ils formeront le cœur de «la tribu d’Al Maghariba».