Près de trois semaines après l’appel de la SNCF suite à sa condamnation, les cheminots marocains sont toujours sous le choc. Ils essaient de rassembler leurs forces pour la suite du combat qui les oppose au groupe ferroviaire français. Parallèlement, des voix s’élèvent pour dénoncer le silence des autorités françaises et marocaines dans une «affaire historique».
Après le verdict de première instance, la SNCF avait deux mois pour réagir. L’appel à sa condamnation émis hier, à la dernière minute, a suscité beaucoup de consternation au sein de la communauté MRE. Mais, les chibanis ayant initié cette action en justice il y a 14 ans ne sont pas vraiment surpris et restent tous optimistes pour la suite.
Les réactions continuent après la condamnation de la SNCF pour discrimination envers 832 cheminots marocains. L’un d’eux -Ahmed Katim- également président de l’association Ismailya des cheminots marocains qui a initié cette longue bataille judicaire, se confie à Yabiladi. Interview.
La condamnation de la SNCF en faveur des cheminots marocains ou d’origine marocaine a suscité beaucoup de réactions parmi les politiques, intellectuels et acteurs associatifs issus de la communauté marocaine. D’après eux, la justice a joué pleinement son rôle.
Comme prévu, le conseil de Prud’hommes de Paris a rendu son verdict ce lundi matin et 832 chibanis marocains ont obtenu gain de cause. La SNCF a été condamnée pour discrimination et devra leur verser jusqu’à 230 000 euros de dommages et intérêts.
En attendant le verdict prévu de la justice prévu le 21 septembre prochain, les cheminots marocains gardent confiance, espérant que la justice française reconnaisse les «discriminations» qu’ils ont subies de la part de la SNCF. Deux d’entre eux se sont confiés à Yabiladi. Détails.