Le gouvernement tient à défendre l’arrestation de Ali Anouzla. Mais contrairement aux précédents cabinets, celui de Benkirane innove. Il ne se contente pas, en effet, uniquement de la prose. Son ministre de la Communication a brandi une partie de la Déclaration de Vienne sur le terrorisme et les médias pour justifier l’interpellation du journaliste mais en oubliant le reste. La sortie médiatique de Mustapha El Khalfi n’est pas
Human Rights Watch (HRW) appelle à la libération d'un marocain emprisonné depuis 2011 pour «insulte au roi» dans une vidéo diffusée sur internet. L'ONG demande également la fin des peines privatives de liberté pour l'expression d'une opinion de manière non violente.
Ils ont encore frappés ! Les gardiens du temple de la morale et de la vertu veulent empêcher la diffusion du film documentaire de Kamal Hachkar «De Tinghir à Jérusalem : les échos du Mellah». Il est inconcevable dans un Maroc que l’on veut tolérant et ouvert de vouloir interdire l’expression d’une œuvre artistique et de mettre le holà sur la création intellectuelle.
Le Maroc gagne deux petites places dans le classement 2013 de Reporter sans frontières. Ce n’est guère reluisant. En revanche, cette légère «progression» est du pain bénit pour le gouvernement Benkirane, sachant que les voisins maghrébins ont perdu quelques plumes dans le ranking de RSF.
Le 4 octobre 2012, les autorités marocaines annonçaient avoir retiré l’accréditation presse à un journaliste marocain de l’AFP, Omar Brouksy. Aujourd’hui, l’association Human Rights Watch réclame au gouvernement marocain de la lui rendre, dénonçant «une sanction lourde» et «injustifiée» à son égard.
Reporters sans frontières rappelle au Maroc ses obligations de garantir la liberté d’information au Maroc. Une initiative qui n’est pas du goût du gouvernement. Sur Al Jazeera, son porte-parole estime que RSF présente une «image dolosive» du royaume.
Ils avaient imaginé la démocratie pour le Maroc, ils ont gagné l'élection du PJD. En 2011, rien ne s'est passé comme prévu et si le premier anniversaire du Mouvement du 20 février sonne comme une échec pour ses membres, son irruption dans le paysage politique marocain n'a pas été sans conséquences.
L’affaire Nini refait surface. Human Rights Watch (HRW) demande sa libération. Dans un communiqué publié aujourd’hui, l’ONG internationale condamne les lois qui criminalisent la diffamation envers les agents de l’état, ainsi que celle d’ «outrage» d’un fonctionnaire qui entravent la liberté d’expression.
Les journalistes du monde entier se mobilisent ce mardi 3 mars 2011, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Les manifestations prévues en cette journée mettent l’accent sur les enjeux des nouveaux médias. Au Maroc, la journée intervient alors que l’affaire Rachid Niny pousse (encore) à s’interroger sur l’état de la liberté de la presse dans le Royaume.