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Grand Angle

Liberté d’information au Maroc : El Khalfi répond au communiqué de RSF sur Al Jazeera

Reporters sans frontières rappelle au Maroc ses obligations de garantir la liberté d’information au Maroc. Une initiative qui n’est pas du goût du gouvernement. Sur Al Jazeera, son porte-parole estime que RSF présente une «image dolosive» du royaume.

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Le lundi 8 octobre, RSF sonne le tocsin, la liberté d’information au Maroc est en danger. Pour étayer sa thèse, Reporters sans frontières énonce trois cas récents : la poursuite de la campagne de harcélement que subit le journaliste Ali Lamrabet, le fondateur du site demainonline.com, le retrait de l’accréditation de Omar Brouksy, journaliste à l’AFP sur une décision du gouvernement et non pas, comme il est coutume, du ministère de la Communication, c’est ce département qui est habilité à accorder ou retirer les accréditations des professionnels travaillant dans des supports étrangers, et en dernier lieu le procès contre le site Yabiladi.com dont l’audience a eu lieu le jour de l’alerte de RSF.

Compte tenu de l’importance du texte de RSF, le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi était contraint de répliquer sur la chaine qatarie Al Jazeera. D’emblée, il choisit l'attaque, remettant en question la véracité du texte de l’ONG, estimant que «le texte présente une image dolosive du Maroc et ne reflète en aucun cas la liberté d’information au Maroc (…) Malheureusement, RSF exagère certaines informations et incidents». Le responsable gouvernemental rappelle que le communiqué de RSF se base sur une affaire déjà instruite par la justice. En revanche, il évite de citer le verdict prononcé, le 12 avril 2005, interdisant à Ali Lamrabet d’exercer le journalisme au Maroc pendant 10 ans.

Par ailleurs, El Khalfi a renvoyé la balle dans le camp de Mustapha Ramid, indiquant qu’il s’est entretenu avec le ministre de la Justice sur cette interdiction. Ce dernier, selon les dires d’El Khalfi, s’est montré disposé à réexaminer le dossier. Quand et comment ? Le titulaire du département de la Communication n’a point donné d’explications. Et pourtant sur cette affaire comme sur d'autres, la marge de manoeuvre de Ramid est très réduite, sachant qu’il n’a aucune autorité sur les magistrats. La nouvelle constitution a consacré la séparation des pouvoirs.

Les promesses d’El Khalfi

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement a profité de son passage sur Al Jazeera pour annoncer que dans le prochain code de la presse les peines d’emprisonnements n'y figureront pas, c’est un engagement, précise El Khalfi, du Maroc lors de son passage, en mai, devant le Conseil des droits de l’Homme de l'ONU à Genève. Le ministre a promis, par ailleurs, que la suspension des journaux et autres médias sera du ressort de la justice.

Dans le classement 2011/2012 de Reporters sans frontière sur la liberté de presse dans le monde, le Maroc y figure à 138ème place sur un total de 179 pays.

Liberté d’information au Maroc :
Auteur : taharo
Date : le 11 octobre 2012 à 12h50
Reporter sans frontière a tendance à confondre liberté de presse avec des évènements conjoncturels qui n'ont rien à voir avec la réalité de la presse au Maroc. Il est vrai qu'il reste beaucoup de choses à accomplir dans ce domaine, comme dans d'autres, mais le processus est irréversiblement enclenché et le pays va dans la bonne direction. Ali Lamrabet a de nombreuses nationalités, s'il n'est pas content de vivre au Maroc, il a le choix de vivre dans d'autres pays comme le Qatar où " la démocratie est plus respectée". Ali Lamrabet a des problème avec le pouvoir, mais il a également des problèmes avec les classes sociales moyennes marocaines. Il est perçu, à tord ou à raison, comme un traître à son pays quelque soit ses raisons d'information. Il s'est vendu à l'Algérie, il s'est fait asservir par la droite espagnole et il ne rate aucune occasion pour noircir son pays et habitants dans le seul but de plaire à l'occident. L'existence de gens comme Lamrabet conforte le pouvoir en place et lui donne des arguments pour ne rien lâcher.
Voir la Verité Avant le Prejugé
Auteur : mauro001
Date : le 11 octobre 2012 à 11h47
Au Maroc on a une certaine culture du silence ... Certe mais Ali Lemrabet et Ali Amar sont deux face de la même monnaie ... j'ai aucune confiance en la plupart des journaliste au Maroc et surtout ceux qui utilisent le populisme dans leur écrit ... j'ai appris par expérience que la plupart ne sont que des arrivistes qui monnaient leur plume ... ou se vengent cela dit les parties en face ne sont pas non plus en odeur de sainteté
Argentine et Ali Lamrabet
Auteur : simontemplar
Date : le 11 octobre 2012 à 10h55


Malheureusement, personne n'a pris la peine de s'intéresser a la vrai histoire de M. Ali Lamrabet qui a été était Chargé D'affaires à l'Ambassade du Maroc en Argentine 1993/1994, et a agressé deux femmes, une secrétaire à l'Ambassade hospitalise , radie de la fonction publique marocaine a cause de ces agressions , et c'est la qui a commence son l'histoire. enquêté s'il vous plaît, il y a de très bon journaliste .
Foutaise !
Auteur : rory
Date : le 10 octobre 2012 à 19h28
Au Maroc , la primauté est donnée aux ordres et non au droit, c'est toute la différence entre une dictature et un état démocratique.
Si vous êtes interpellés pour non respect du code de la route , amusez-vous à demander sur quel article de loi se base l'infraction et les sanctions qui en découlent.
Ce n'est pas une raison pour conduire à tombeau ouvert.
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