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Palestine : Présidé par le Maroc, le groupe arabe de l'UNESCO fustige l'annexion par Israël

(avec MAP)
Publié
La délégation palestinienne auprès de l'UNESCO / Ph. AAP
Temps de lecture: 2'

Le groupe arabe auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), présidé par le Maroc, a «fermement» condamné le plan israélien d'annexion de parties importantes de la Cisjordanie occupée. Il affirme que ce plan constitue une violation «patente» du droit international, y compris les conventions, recommandations et déclarations de l’UNESCO.

«La mise en œuvre de cette annexion impacterait de manière préjudiciable tous les domaines de compétence de l’UNESCO en Palestine.»

Groupe arabe à l’UNESCO

«Si l’annexion est mise en œuvre, les impacts se porteront, entre autre, sur le droit à l’éducation et à la liberté de circulation, sur les sites du patrimoine mondial et les biens culturels, sur l’eau, sur la liberté de la presse et la liberté d’expression, ainsi que sur les cérémonies traditionnelles et pratiques populaires», souligne encore le groupe arabe.

Aussi, la liberté de circulation sera gravement entravée car certaines routes de la nouvelle zone annexée seront interdites d’accès aux Palestiniens et strictement réservées aux colons israéliens et à l’armée. Ceci entraînera une impossibilité pour tous les citoyens palestiniens, y compris les enseignants, les élèves et les écoliers, de circuler librement entre leur domicile et leurs écoles et universités, prévient le groupe.

«Il s’agit clairement d’une violation manifeste de la Déclaration mondiale sur l’éducation pour tous de (1990), ainsi que du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de (1966).»

Groupe arabe à l’UNESCO

S’agissant des sites du patrimoine mondial et des biens culturels, «l’annexion affecterait l’intégrité, l’authenticité et le caractère distinctif des sites sacrés et biens culturels de la Palestine, notamment les sites de Jérusalem et d’Hébron».

Le groupe rappelle que «ces actes constituent une violation des Conventions culturelles de l’UNESCO, en particulier la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et ses deux protocoles et la Convention de 1972, concernant la protection du patrimoine culturel et naturel mondial et ses orientations opérationnelles».

Article modifié le 02/07/2020 à 19h55

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