Fin 2014, la Chambre des Conseillers s’était rassemblée pour discuter du cas des employées de ménage mineures. Les membres de la Chambre avaient voté pour l’âge minimum de travail qui est à présent de 16 ans. Un âge qui n’était pas du goût du Collectif pour l’éradication du travail des «petites bonnes».
L’Unicef confirme l’indignation du Collectif dans un communiqué publié mercredi.
Pour l'organisation onusienne, ce vote va à l'encontre de «l’esprit de la Convention internationale des droits de l’enfant et des conventions 138 et 182 de l’Organisation internationale du travail». Selon elle, l’âge minimum de travail ne devrait pas être de 16 ans mais de 18 ans, pour convenir à la convention internationale des droits de l’enfant.
L’Unicef lance ainsi un appel pour que cette loi soit abrogée. Ce projet est actuellement en cours d’examen au Parlement.