Dans un Policy paper, Oxfam Maroc relance le débat sur le «travail domestique des petites filles». Dans ses recommandations, l’ONG propose notamment d’«investir dans l’éducation des filles pour prévenir le travail domestique forcé».
A la veille de la Journée nationale de lutte pour les droits des femmes au Maroc, l’Association Tahadi pour le développement et la citoyenneté (ATEC) a lancé le débat sur la reconnaissance du travail de maison, via une campagne de sensibilisation exigeant un mécanisme légal et institutionnel. Directrice générale de l’ONG, Bouchra Abdou revient sur cette initiative.
Six organismes ambitionnent de converger leurs efforts pour mieux identifier les victimes de traite des êtres humains, comptabilisées surtout parmi les femmes et les filles exploitées dans l’esclavage moderne, à savoir l’exploitation dans le travail.
Le rapport annuel de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) rapporte que 70% des victimes de la traite des personnes sont les femmes et les filles. Ce crime reste largement impuni. En Afrique du Nord, Maroc compris, la traite domestique prime.
L'ONG établit un bilan contrasté sur les droits humains au Maroc : La liberté d'expression, restreinte, et le droit à manifester, parfois vacillant, tranchent avec les progrès effectués sur les travailleuses domestiques et la politique migratoire du royaume. Détails.
L'ONG internationale Human Rights Watch a réagi lundi quant à l’adoption au Parlement de la loi n° 19.12 relative aux conditions de travail et d'emploi des travailleurs domestiques. Le bureau MENA de l’ONG qualifie la loi de «révolution» mais souligne l’insuffisance de ses nouvelles dispositions.