Menu

Grand Angle

Sahara : Alger isole les camps de Tindouf et y installe des murs de sable

Le régime algérien et le Polisario font l’impossible pour empêcher des ralliements de combattants du Polisario aux antennes régionales d’Al Qaida au Mali. Ils viennent d’encercler les camps de Tindouf, devenus une prison à ciel ouvert.  

Publié
DR
Temps de lecture: 2'

L’étau se resserre sur les habitants de Tindouf. Leur mobilité est guettée dans les moindres gestes. Des informations font état du lancement de travaux de l’édification de murs de sable afin de séparer les camps les uns des autres et d’installer des check-points sous la supervision de militaires algériens. Chaque camp devient, ainsi, une île à part. Une politique qui n’est pas sans rappeler celle menée par l’armée israélienne en Cisjordanie et à Gaza. Ce tour de vis des autorités algériennes se fait avec la complicité et le silence de la direction du Polisario.

La crise au Mali en est la cause

Le facteur des contextes régional et international, notamment l’imminence d’une opération militaire au Mali, y sont pour beaucoup. Ce durcissement des mesures sécuritaires dans et autour des camps est la réponse des militaires algériens à la fuite de combattants polisariens vers le Mali pour y rejoindre les antennes régionales d’Al Qaida, . La presse internationale, AFP et RFI, a fait part, en octobre, des arrivées de jihadistes sahraouis à Tombouctou (Nord-Ouest) et à Gao (Nord-Est).

Par ailleurs, la semaine dernière le Conseil de sécurité a réservé une séance à l’examen des moyens à même de rétablir l’ordre dans ce pays. Dans le sillage de cette réunion, le Maroc organise, aujourd’hui même à New York, une conférence ministérielle des Quinze consacrée à la crise au Sahel avec pour objectif, indique la MAP, d'aller vers une «démarche plus globale et mieux coordonnée» et ce en «identifiant les mesures préventives à mettre en place au moment où la communauté internationale recherche les moyens de juguler la crise au nord du Mali et d'y mettre un terme.»

Sur ce dossier, le Maroc a, indéniablement, une longueur d’avance sur l’Algérie. Le voisin de l’Est est obligé de jouer sur deux fronts : d’une part convaincre les grandes capitales étrangères de l’inefficacité du recours à la force au Mali et d’autre part faire le ménage dans les camps de Tindouf afin de blanchir le Polisario de toute accusation de connexion avec le terrorisme.

DAOULAT Z....
Auteur : Moulay el Bachir
Date : le 11 décembre 2012 à 07h30
@ riad al :
sir a oulidi fin trgoud.
Va apprendre l'histoire et te cultiver avant d'ouvrir ton bec.
Amgala, Aousserd, Bir anzarane, haouza, Bir lahlou ne sont pas des mirages. Ce sont des grandes défaites militaires des polizabal et de leurs maîtres colonels voleurs.
Ce n'est qu'un échantillon.
Les commissaires politiques aux abois n'ont plus que l'arme du racisme Anti-Marocain.
L'imprudence
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 10 décembre 2012 à 21h37
L'Algérie est entrain de commettre les mêmes erreurs de l'Iraq de SEDDAM, la Libye de KADDAFI et la Syrie de BACHAR EL ASSAD. Et si ça continue, tout le monde connait la suite.
Soufrance
Auteur : Hamza
Date : le 10 décembre 2012 à 21h13
La soufrance qu'endurent les saharaouis de Tindouf est singulièrement dure. Souhaitons qu'il finirons par accepeter une solution négocier et rentrer chez eux au Maroc.

Quand il n y a aucun horizon pour des jeunes qui n 'ont connue que l'enfermement, l appel du large et de l'aventure guerrière aussi dangereux soit-il devient une rêve de liberté.

--------
Auteur : riad-al
Date : le 10 décembre 2012 à 21h08

Les sujets du makhezenistan ne savent plus quoi inventer mais c'est vrai que vous autres marocains vous etes connus et reconnus pour inventer des chimeres incongrues et transformer des DEFAITES etincelantes en victoires virvoltantes.Le seul reliquat historique a vous mettre sous la dent,c'est une pléthore de legendes urbaines et d'histoires desuettes.
Ripoublique démocratique et poupilire, merci.
Auteur : Moulay el Bachir
Date : le 10 décembre 2012 à 20h21
Comment YABILADI peut il tomber dans un piège aussi grossier ? L'ennemi des colonels n'est pas Aqmi, ni les milices au Mali mais bien évidemment le Maroc.
C'est la fin programmée du Polizamel Rasdaniais et de leurs acolytes. Aveuglés par leur racisme anti-Marocain, la sécuritate vient de se prendre les pieds dans le tapis. Les derniers hésitants ont maintenant la preuve irréfutable qu'ils sont tout simplement les otages d'un délire anti Marocain sans fin.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com